Relations presse : @ Isabelle Sauvanon

On l’appelle Jeeg Robot

Un film de : Gabriele Mainetti

Genre : Aventure, Comédie, Science fiction
Sortie en salle : 3 mai 2017

Synopsis

Poursuivi par la police dans les rues de Rome, Enzo plonge dans les eaux du Tibre et entre en contact avec une substance radioactive qui le contamine. Il réalise bientôt qu’il possède des pouvoirs surnaturels : une force et une capacité de régénération surhumaines qu’il décide de mettre au service de ses activités criminelles.

Du moins jusqu’à ce qu’il rencontre Alessia, une jeune fille fragile et perturbée qu’il sauve des griffes de Fabio, dit “Le Gitan”, un mafieux déjanté qui a soif de puissance. Témoin des pouvoirs d’Enzo, Alessia est persuadée qu’il est l’incarnation de Jeeg Robot, héros de manga japonais, présent sur Terre pour sauver le monde.

Mais Enzo va être forcé d’affronter Le Gitan qui veut savoir d’où vient cette force surhumaine. Parviendra-t-il à sauver la ville de la folie meurtrière de Fabio et être le super-héros qu’Alessia voit en lui ?

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Entretien avec le réalisateur Gabriele Mainetti

Comment vous est venue l’idée de réaliser On l’appelle Jeeg Robot ?

L’idée d’origine était de s’emparer de cette immense vague de super-héros qui nous vient des États-Unis et qui détruit tout sur son passage en y répondant avec notre imaginaire italien.

J’aime le cinéma de genre et je pense que les films de super-héros constituent le plus complexe et le plus dangereux des défis.

Mais les films de super-héros actuels ont perdu leur substance, ils ne procurent plus d’émotions. Nous avons donc essayé de faire un grand plongeon dans notre humanité. On l’appelle Jeeg Robot (Lo Chiamavano Jeeg Robot) est un film de super-héros, mais qui parle aussi des difficultés sociales dans les banlieues de Rome. Le protagoniste a grandi à Tor Bella Monaca, une banlieue difficile de Rome, nous avons montré le climat difficile et la criminalité qui règne dans ce quartier et le film est un peu comme un mélange entre Pasolini et la science fiction.

Jeeg Robot est un dessin animé japonais des années 80 très connu en Italie ?

Oui, ça a été un énorme succès, nous avons grandi avec les dessins animés japonais. Quand nous rentrions de l’école, au lieu de faire nos devoirs, nous étions collés devant nos écrans télé. Jeeg Robot était l’un de nos préférés, tout comme le dessin animé Mazinger, ils ont inventé des personnages qui faisaient parti de notre imaginaire.

Comme s’est passée la production du film ?

La production du film a duré deux ans et demi. L’aspect de fabrication du film effrayait énormément, parce qu’il y avait beaucoup de scènes d’action prévues. Et puis, l’idée du film de genre, car en 2010, le filon Romanzo Criminale en était à peine à ses débuts et on me disait : « Regarde, en Italie, le genre, personne n’en veut. » Il n’y avait de la place que pour les comédies ou les films d’auteur à petit budget. Alors, je me suis dit qu’il fallait que j’invente quelque chose, sinon j’allais devenir fou. Et c’est ainsi qu’est né le court-métrage Tiger Boy.

Tiger Boy raconte l’histoire d’un garçon masqué, qui a remporté beaucoup de prix et qui a été retenu sur la shortlist pour l’Oscar 2014 du meilleur court-métrage a-t-il donné confiance aux producteurs pour le projet On l’appelle Jeeg Robot ?

Les producteurs continuaient à ne pas y croire. Cela a été épuisant de chercher à convaincre leur incrédulité envers quelque chose de nouveau et de différent qui avait pourtant des racines bien italiennes, car il ne faut pas oublier que dans les années 60/70, nous avons produit de tout, rien ne nous arrêtait et certainement pas les budgets : le cinéma de genre existait avec très peu d’argent. J’ai finalement crée ma propre société et produit le film moi-même avec un budget de 1,7 M€ et je suis heureux que cela se soit passé ainsi.

Aussi bien dans Tiger Boy que dans On l’appelle Jeeg Robot, le masque du superhéros est cousu à la main et l’héroïsme se manifeste dans une dimension néoréaliste. D’où vient cet univers ?

Il est né de la collaboration avec Nicola Guaglianone, qui a eu l’idée du film et qui a écrit le scénario avec Menotti, mais cet univers est aussi issu de Tiger Boy et de mon premier court-métrage : Basette. Nous tous, nous nous définissons comme des enfants de Bim Bum Bam (ndr. émission de télévision pour jeune public dans les années 80) qui nous a servi de baby-sitter quand nous étions petits. Après nos études de cinéma, nous nous sommes replongés dans ce qui nous touchait profondément : les dessins animés Lupin III, Tiger Man… Quant au masque, je voulais lui donner une dimension plus simple et m’éloigner du côté sophistiqué du cinéma américain. Donc nous l’avons emmené à la maison et cousu à la main.

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On l’appelle Jeeg Robot – DVD
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