Et les Mistrals gagnants

Un film de : Anne-Dauphine Julliand

Genre : Documentaire
Sortie en salle : 1 décembre 2017

Synopsis

Ambre, Camille, Charles, Imad et Tugdual ont entre six et neuf ans. Ils vivent dans l’instant. Avec humour et surtout l’énergie optimiste de l’enfance, ils nous prennent par la main, nous entraînent dans leur monde et nous font partager leurs jeux, leurs joies, leurs rires, leurs rêves, leur maladie.

Avec beaucoup de sérénité et d’amour ces cinq petits bouts d’Homme nous montrent le chemin du bonheur. Un film à hauteur d’enfant, sur la vie tout simplement.

Par l’auteur du best-seller “Deux petits pas sur le sable mouillé”

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Entretien avec le réalisateur Anne-Dauphine Julliand

On peut imaginer que ce n’est pas un film dans lequel on s’aventure par hasard…

Cela vient d’une expérience personnelle. C’est la vie qui nous amène sur des chemins inattendus. J’ai eu une petite fille qui a été très malade et est décédée de cette maladie. Une épreuve que personne n’a envie de vivre. Moi la première. Et pourtant, à travers son parcours et sa manière de vivre sa vie, j’ai découvert une autre façon de vivre la mienne. J’ai un peu redécouvert mon âme d’enfant et réappris à me soucier seulement de ce qui se passe dans l’instant. Cela m’a beaucoup aidée à traverser ce deuil. Et à vivre simplement. J’ai d’abord écrit un livre sur ce que j’avais traversé : Deux petits pas sur le sable mouillé. J’ai vraiment constaté que ce que j’avais vécu était le propre de l’enfance. Ma fille n’avait rien d’extraordinaire, elle était juste une enfant face à une situation difficile, qui avait appris à la gérer, et cela ne l’avait pas empêchée d’aimer la vie. Je me suis dit alors qu’il fallait le montrer autrement. Et surtout laisser la parole aux enfants. C’est ainsi qu’est née l’idée d’un documentaire qui était pour moi le seul moyen de leur rendre la parole.

C’est un film dont la préparation a pris du temps ?

Bien sûr. Je voulais prendre mon temps. Rencontrer les enfants l’un après l’autre. On ne fait évidemment pas un casting. Je me suis appuyée sur des réseaux de confiance tissés auprès de personnels soignants et psychosociaux. Mon projet faisait souvent écho avec tel ou tel enfant qu’ils avaient soigné ou accompagné. Ils contactaient alors les familles et leur présentaient le film. Une fois que les parents avaient accepté de me contacter, je rencontrais les enfants. Nous avons tourné chaque histoire l’une après l’autre pour que l’équilibre se fasse. Un équilibre sur des personnalités différentes, des situations sociales, géographiques, médicales personnelles différentes pour que l’on puisse avoir quelque chose de plus vaste possible.

Comment avez-vous réussi à convaincre un producteur à s’embarquer

à vos côtés ?

En lui permettant de faire un film sur la vie. Car il s’agit bien d’un film sur la vie ! La vie vue à travers le regard d’enfants. J’aurais pu faire un film similaire avec des enfants en pleine santé car le sujet du film n’est pas leur pathologie. Mais c’est encore plus fort parce qu’ils sont confrontés à celle-ci. Lorsque le quotidien d’un adulte est bouleversé par une grande épreuve, tout vacille. Pas chez l’enfant. C’est la grande différence entre eux et nous.

Implication du corps médical…

Nous les avons invités à nous faire confiance. Je crois que le personnel médical avait envie que ce film existe. Je me souviens avoir rencontré une infirmière pédiatrique, donc confrontée quotidiennement à des maladies affectant gravement des enfants. Elle me disait qu’on lui demandait sans cesse comment elle tenait face à tant de douleur. Elle savait que chaque matin elle n’allait pas se confronter à la maladie mais bien au contraire à un courage, une force, une résilience. C’était tout cela qui la motivait. Je voulais que le film soit un écho de ce que vit au quotidien le personnel médical. C’est sans doute pour cela qu’ils nous ont accueillis aussi chaleureusement.

On voit aussi leur travail jour après jour. Les gestes qui rassérènent, leur impuissance parfois. Mais aussi les paroles qui rassurent.

Parce que c’est magnifique à regarder. Quand je vois les infirmières – car ce sont surtout des femmes – ou les institutrices s’adapter aux enfants, chacune à leur manière, je suis bluffée par tant de délicatesse. Elles ne sont pas le cœur du film, mais je voulais leur laisser cette place car elles en font partie. Leur attitude, leur regard sur l’enfant aide celui-ci à se positionner dans la vie et dans la société. Ils ont une place à part entière dans le film, sans jamais être au centre, car j’aime ne voir que leurs mains, leurs gestes dans le cadre.

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MISTRALS GAGNANTS BLURAY 3D 248x380
Et les Mistrals gagnants – DVD
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